Kimbra (Lee Johnson) est une artiste néo-zélandaise originaire d'Hamilton. Elle fait partie de ces artistes caméléons, autant dans ses influences musicales que dans son style visuel et dans ses interprétations. On reste dans le vaste domaine de la pop, avec des influences jazz et R&B.

Elle a montré une passion pour la musique dès l'âge de 10 ans. Deux ans plus tard, elle chantait l'hymne néo-zélandais devant une immense foule rassemblée pour la finale du championnat de rugby en 2002. Son talent impressionne et elle séduit les oreilles de certains producteurs.

Avant ses 18 ans,  elle s'installe en Australie et elle signe chez Forum 5 avec qui elle sort son premier EP "Settle down", qui cartonne plutôt bien en Nouvelle Zélande.

Ce qui plait aux gens et aux producteurs, c'est sa diversité. Elle est créative et semble pouvoir tout faire. C'est l'impression qui ressort surtout quand on la voit en concert. Par ailleurs, c'est très étonnant d'observer la différence qu'il y a entre les versions album et les versions live de ses chansons. Ces dernières sont à mon goût bien meilleures, à tel point que je suis heureux de l'avoir découverte en live et non à travers les clips ou les albums, car je l'aurais sans doute moins appréciée.

Dans les concerts, elle utilise du looping vocal tout en étant accompagnée de musiciens. Sa voix est le point central de sa musique, et c'est une bonne chose car elle sait s'en servir. Il y a dans cette voix beaucoup de vibrations intéressantes, de technicité et de nuances.

C'est une artiste qui joue avec les sons et à ce sujet elle me fait penser à la chanteuse française Camille.

Son univers est très coloré et énergique, une ligne directrice pour cette artiste au look versatile. Il n'y a qu'à en juger les photographies et regarder ses clips pour bien s'en rendre compte.

Vous l'aurez compris, Kimbra est un drôle d'oiseau plein de talent. Son succès est très encourageant, notamment avec sa victoire aux Grammy Awards en 2013 pour le single "Somebody That i Used to Know" avec Gotye.

La bonne nouvelle est que cette jeune femme ne se repose pas sur son succès et propose toujours des productions de bonne fracture. Les albums Vows et The Golden Echo en sont les preuves. Si vous ne connaissez pas Kimbra, je vous invite à découvrir son univers.